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Full text of "Histoire de l'imprimerie en France au XVe et au XVIe siècle"

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HISTOIRE 



DE 

L'IMPRIMERIE 

EN FRANCE 

AU XV e ET AU XVI e SIÈCLE 



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Imprimé 

par Décision de M. le Garde des Sceau 
Ministre de la Justice 
pour 1 Exposition universelle de 1900 



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HISTOIRE 

DE 

L'IMPRIMERIE 

EN FRANCE 

AU XV e ET AU XVI e SIÈCLE 

PAR A. CLAUDIN 

LAURÉAT DE L’INSTITUT 



TOME PREMIER 



PARIS 

IMPRIMERIE NATIONALE 




MD££CC 



Les pages intermédiaires sont blanches 




AVANT-PROPOS 



M. A. Christian, Directeur de l’Imprimerie natio- 
nale, ayant adressé, le 14 août 1895, un rapport au 
Ministre de la Justice relativement à la part que 
devait prendre son Administration à l’Exposition 
universelle internationale de 1900, M. le Garde 
des Sceaux autorisa la publication, par l’Imprimerie 
nationale, de l ’ Histoire de l’Imprimerie en ¥ rance au 
XV e et au XVI e stecle, par M. A. Claudin. 

/ 

En imprimant cet ouvrage, notre Etablissement 

national a surtout pour but d’offrir aux bibliophiles 
les spécimens les plus curieux et les moins connus 
de la typographie essentiellement française, et d’éta- 
blir la prééminence de nos artistes par l’influence 
qu’ils exercèrent sur leurs émules des nations voisines 
lorsque se propageait l’art de Gutenberg à l’époque 
de la Renaissance. 




B 



AVANT-PROPOS 



L’Imprimerie nationale n’a rien épargné pour 
mettre en évidence les fac-similés des éditions les 
plus célèbres et surtout les nombreux spécimens des 
chefs-d’œuvre de la période primitive et de l’époque 
d’épanouissement de notre art du Livre. 

Des caractères anciens, mais de fonte neuve, ont 
été choisis pour l’Histoire de l’Imprimerie en France; ils 
ont l’inappréciable avantage d’être absolument con- 
formes aux anciennes fontes, 1 Imprimerie nationale 
conservant toujours les poinçons et les matrices des 
caractères gravés pour son usage particulier. Le type 
général de ces caractères diffère peu de celui des 
fontes dessinées par Garamond sous François I er et 
qui remplacèrent à cette époque les types gothiques 
des débuts de l’imprimerie. 

Les caractères de Garamond, dits de l’ Université, 
figurent, pour l’impression de cette Histoire de l’Im- 
primerie en France, jusques et y compris la Préface } ils 
furent adoptés par l’Imprimerie royale lors de sa 
fondation par Richelieu en 1640. Le corps de l’ou- 
vrage est exécuté en caractères Grandjean, gravés en 
1693 et employés jusque vers la fin du Premier 
Empire, époque à laquelle apparurent les nouvelles 
fontes de Didot. 




AVANT-PROPOS 



c 



De nos jours les graveurs ont vainement tenté 
de restaurer les caractères de style elzévirien; ils ont 
presque toujours sacrifié au goût moderne certaines 
formes qui leur paraissaient trop archaïques, enlevant 
ainsi toute originalité à leurs types. Mais l’Impri- 
merie nationale doit avant tout maintenir son titre 
de Conservatoire des bonnes traditions : en flattant 
la fantaisie et le goût vulgaires, elle perdrait tout 
droit à l’admiration qui l’a accueillie aux diverses 
Expositions auxquelles elle a constamment figuré au 
premier rang. 

Pour la reproduction des fac-similés contenus dans 
cet ouvrage, on s’est efforcé de n’employer que les 
procédés à base photographique : c’est un sûr garant 
que la conformité aux originaux sera à l’abri de tout 
soupçon d’inexactitude. 

Ce monument typographique, exécute avec des 
caractères neufs et de bons clichés, repose sur de 
solides assises. La composition et la correction des 
textes ont été l’objet de soins particuliers. 

Quant au choix du papier et à l’impression, il est 
universellement reconnu que l’Imprimerie nationale 
s’est toujours distinguée par ce couronnement indis- 
pensable à tout livre de grand luxe. 




D 



AVANT-PROPOS 



Cet ouvrage étant un résumé d’anciens exemples, 
nous resterons dans les limites de notre cadre en 
terminant l’Avant-Propos par un emprunt fait à la 
préface d’un ancien Coutumier imprimé à Sens par 
Gilles Richeboys au XVI e siècle : 

L’IMPRIMEVR AV LECTEVR, 

SALVT. 

Voicy ( ami Leffieur) le Liure en Limprefiion duquel, foit pour la 
difpofition & correction, foit pour l'excellence du charactere, ie n’ay rien 
effiargne' pour te complaire & releuer de peine. . . Tu prendras donques 
les jruicts de mon Imprimerie & ce mien labeur en bone part; ouquel fi 
tu trouues quelques faultes ( comme le faillir efl naturel à tous) ton plaifir 
fera les fupporter & rediluer humainement, & de ce qui te femblera le 
mieulx fiaicl rendre grâces à Dieu & à ceulx qui ont eltudié auec moy 
à te rendre ce liure autant ou mieulx imprimé ' que liure de France. Si tu 
le fais ainfi, tu ?n’ obligeras à continuer mon entreprife & te mettre en 
lumière mures que ie cognoiffray te pouuoir profiter. Et à Dieu.